Chtellerault ouvre le bal des stratgies locales
Un nouvel outil de mise en œuvre de la directive Inondations gagne du terrain. Il concerne la centaine de "territoires à risque important d'inondation" (TRI) qui ont été cartographiés par les services de l'Etat. Sur ces territoires, des stratégies locales de gestion des risques d'inondation (SLGRI) sont à élaborer d'ici la fin de l'année. Ce n'est pas tout : ces SLGRI doivent l'être en compatibilité, à peu près simultanément et en interaction, avec les objectifs d'un document de cadrage plus stratégique, le plan de gestion des risques d'inondation (PGRI), lequel est déterminé par grand bassin hydrographique. Le bassin Seine Normandie a ainsi approuvé son PGRI en décembre dernier. Autre chiffre, autre bassin : celui de Rhône-Méditerranée dénombre une trentaine de TRI. Soit autant voire plus de stratégies locales de gestion des risques à mettre sur pied. Donc à chaque TRI sa – dans de rares cas, ses - stratégies locales. Celles-ci sont élaborées et mises en œuvre conjointement par l'Etat et les collectivités concernées. Leur échelle est adaptée au bassin de gestion du risque : échelle du bassin versant ou bien du bassin de vie. En outre, des plans d'actions y sont associés, à mettre en œuvre sur 2017-2021.
Châtellerault prend de l'avance
Dans le secteur de Châtellerault (Vienne), c'est l'établissement public territorial de bassin (EPTB) qui a mené la danse et animé la concertation des acteurs locaux permettant d'aboutir à cette première stratégie locale de gestion du risque d'inondation. Ailleurs, d'autres territoires, des agglomérations surtout, comme Bastia ou Châlons-en-Champagne, sont en train d'en préparer une et devraient suivre et l'approuver d'ici la fin de l'année.
Celle de Châtellerault est la première à l'être. Validée fin juillet par arrêté préfectoral, elle a été pensée, préparée dès la fin 2014. Un comité de pilotage rassemblant services de l'État, collectivités, département, associations, exploitants de réseaux ou encore les services de secours, s'est réuni. "Cela a représenté un gros travail d'animation pour mobiliser les acteurs autour de la problématique inondation. En effet, la dernière crue importante sur Châtellerault date de 1994 et la dernière crue centennale de 1913", explique Fabien Blaize, chargé de mission eau et milieux aquatiques à l'EPTB Vienne. La stratégie se décline autour de trois axes : la connaissance et la sensibilisation, la sauvegarde des populations exposées et la réduction des coûts et des dommages, puis traduite en une quinzaine de dispositions.
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